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prise en charge médicale par nutrition, micronutrition, nutrithérapie, phytothérapie, aromathérapie. Bilan micronutritionnel, cancer, diabète, Alzheimer, neurocognitive, santé, colite, colopathie, flore, microbiote, stress, candidose, candida, covid, physionutrition, thérapeute, naturopathie intestin, poreux, microbiome, diététique 1, rue Vincent Faîta, résidence les Portes d Uzés, 30000 Nîmes

Maladie de Lyme

La maladie de Lyme ou "borréliose de Lyme"

est une maladie infectieuse transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie de la famille des spirochètes (Borrelia burgdorferi).

Cette infection tire son nom d’une petite bourgade du Connecticut (États-Unis) où ont été décrits, à la fin des années 1970, les premiers cas cliniques.

Cette affection est responsable de problèmes cutanés, neurologiques, articulaires et — exceptionnellement — cardiaques et oculaires. Mais avec au moins 70 symptômes possibles, le diagnostic de la maladie est très difficile à poser.

Toutes les tiques ne sont pas infectées et l’infection est souvent sans symptôme. Elle peut provoquer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres…). Non traitée, elle évolue sur plusieurs années ou décennies en trois stades de plus en plus graves.

 

La transmission de la maladie de Lyme à l’homme se fait uniquement par piqûre de tique, elle n’est pas contagieuse. Les contaminations humaines sont plus fréquentes à la période d’activité maximale des tiques, en France entre le début du printemps et la fin de l’automne.

En 2014 le nombre de nouveaux cas en France a été estimé par le Réseau Sentinelles à 26 146 ;

 

Symptômes

De 3 à 30 jours après la piqûre, la maladie de Lyme peut apparaître d’abord sous la forme d’une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle (érythème migrant) à partir de la zone de piqûre puis disparaît en quelques semaines à quelques mois. Mais cette éruption, qui devrait donner l’alerte, n’est présente que dans 60 % des cas et peut ne pas être remarquée par le patient.

L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. En l’absence de traitement, l’évolution vers la phase secondaire n’est pas systématique, mais aggrave le pronostic.

La phase secondaire de la maladie de Lyme survient en général en l'absence de traitement de la phase primaire qui est négligée ou inaperçue.

 

Elle peut se résumer à l'apparition de manifestations mineures : céphalées, asthénie, polyalgies.

 

Mais parfois cette phase secondaire de la maladie de Lyme est émaillée de manifestations majeures de plusieurs types:

Des formes neurologiques (paralysie faciale, oculaire, névralgie : c'est-à-dire des douleurs sur le trajet des nerfs) mais aussi par des formes rhumatologiques (articulation inflammatoire, essentiellement le genou, mais aussi les épaules, les coudes, les chevilles, etc.)

Plus rarement, apparaissent des signes cardiaques (palpitations, troubles du rythme, péricardites) et oculaire (conjonctivite, kératite), l'ensemble évoluant le plus souvent par poussées.

 

Des mois à des années après l’infection peuvent apparaître des manifestations tertiaires, de type articulaire, cutané, neurologique, musculaire, ou cardiaque.

 

Pour ne rien simplifier, aucun test diagnostique biologique fiable n’est disponible. Car Borrelia, présente en trop faible quantité, n’est pas détectable dans le sang. Les médecins doivent donc recourir à des tests sanguins indirects. Ces sérologies dites Elisa ou Western Blot (WB) détectent, comme c’est le cas pour de nombreuses autres maladies infectieuses, la présence d’anticorps, témoins d’une rencontre de l’organisme avec l’agent pathogène.

 

Traitements

Pas de traitement systématique devant une piqûre.

Par contre, la simple observation clinique d’un érythème migrant justifie un traitement antibiotique sans autre investigation complémentaire.

Une conférence de consensus — autrement dit une commission d’experts chargée d’établir une position collective — a rendu en 2006 un avis formel sur la question des traitements. Selon celui-ci, une prise quotidienne d’antibiotiques pendant trois semaines permet d’éliminer la bactérie dans 95 % des cas. Certes… mais à une condition : que le traitement soit prescrit tôt. Car pour les phases tardives, si d’autres antibiotiques sont possibles, l’efficacité est moins bonne. En pratique, nombreux sont les patients qui se plaignent encore de symptômes multiples une fois la cure achevée. Ce qui entretient le doute sur l’efficacité du traitement recommandé.

Aux États-Unis, la moitié des praticiens choisissent ainsi de prescrire un traitement sur une période plus longue que celle officiellement recommandée.

 

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